(suite)

Publié le par Rémi

Encore une fois dommage... Du moins surtout pour nous qui n’arpentons pas les hôtels quatre étoiles habituellement.

Enfin après la ville elle aussi balnéaire de Bar, dernière étape aux lacs de Jadarsko, parc national magnifique mais pas vraiment équipé pour la visite. Bientôt peut être. Du moins on l’espère d’autant que toute construction y est interdite.

 

 

Et puis retour définitif en Croatie.

 

Dubrovnik. Surement une des plus belles villes du monde. Vous me direz je ne passe pas pour le plus objectif pour dire ça, mais bon, j’assume et je signe des deux pieds.

 

 

Au programme, la découverte de la vieille ville, patrimoine de l’UNESCO, le tour des remparts coupant notre souffle. De part son statut, la ville a été reconstruite beaucoup plus rapidement, même si complètement détruite par les raids aériens et maritimes des armées yougoslaves et serbes pendant la guerre. Deux jours de repos dans cette belle, le soleil nous a abandonné tout comme les co-routards étrangers. Entre français pour la fin du voyage. Le temps de visiter de petits ports dans les environs, de montée sur les hauteurs de la ville.

 

 

 

 

 

Mais il est déjà temps de partir pour la deuxième phase de notre voyage : remontée vers le Nord par les mers et les îles.

 

Première étape, l’île de Hvar, surement la plus belle que l’on ait vue pendant ces deux semaines. Peut être que le temps printanier a aidé à apprécier. Premier bateau pour nous transporter vers des petites criques baignées par le soleil et les vagues turquoises de l’adriatique. Quand j’écris ça, je me pince pour arrêter de rêver, avant l’été cet avant goût est magnifique.

 

 

Visite des villes de Hvar et de Stari Grad, beau simplement beau, palmiers, petits ports de charme, du moins en basse saison avant l’arrivée des colons allemands. Le centre de l’île est tout aussi beau, montagnes, vignes, romarins et amandiers en fleur. Un des grands souvenirs.

 

 

Le lendemain avant le lever du jour, bateau pour Split. Arrivée pour le lever du soleil.

 

 

Visite de la ville en se laissant guider par nos pieds. Une des plus belles villes de Croatie, avec son palais de Dioclétien, déconstruit, reconstruit, pleins de vestiges de toutes les époques, du Sphinx au McDo en passant par la cathédrale gothique, les aigles napoléoniens...

 

 

 

Après une interview radio sur « qu’est ce que vous pensez de la Saint Valentin », le tout dans l’hésitation croate et l’absurdité de la question, alors que nous attendions d’embarquer pour Brać, deuxième île du périple. Différente de la première, peut être un peu moins de charme. Mais le même calme, la traversée de champs d’olivier, des plages désertés par les touristes et des petits ports avec le café à pécheurs attablés autour de verres de Travarica ou de Šlivovica, alcools locaux, au soleil couchant.

 

 

 

Tentative de visite du centre de l’île, deux heures de marche pour atteindre un monastère perché et isolé dans les montagnes surplombant la mer. Mais le temps (et la pluie...) nous rattrape et il faut déjà quitter cette îlots de calme et de paix, qui est aussi, pour l’anecdote, producteur de pierres fameuses, qui se retrouvent jusque dans la construction de la White House de Washington. Après ça, si on dit que l’influence politique de la Croatie est quasi nulle...

 

 

Etape suivante, deux très belles villes de la côte : Trogir et Šibenik. Très touristiques en été mais délaissées l’hiver, à notre plus grand bonheur. Un peu bâties sur le même modèle : un vieux centre, labyrinthe de ruelles, qui fait le charme d’une ballade sans but précis et sans carte. Spécificité de Trogir, la vieille ville est en fait une île qui se situe à moins dix mètres de la côte et donc reliée par de nombreux ponts.

 

 

 

 

 

 

Šibenik est plus en hauteur, avec un fort au sommet et une cathédrale immense et majestueuse. Période de carnaval et rencontre de classes avec des petits aristos autrichiens tout mignons...

 

 

 

Entre les deux villes, un coucher de soleil et une route de mer avec des surprises au détour de chaque virage.

 

 

 

 

Puis, journée idéale et lieu et température idéals, pour cette journée idéale. Température de Mai, parc national de Krka au nord de Šibenik.

 

 

 

Deux visiteurs au compteur seulement, deux français en vacances en plein mois de février. Seuls pour admirer les cascades et les lacs qui se faufilent entre les montagnes. Avec en fond d’écran, une chaîne de montagne enneigée. Simplement beau, silencieux et reposant.

 

 

 

Ensuite, par les petites routes, traversée de la partie serbes de la Croatie, encore partiellement détruite. Point de problème dans les négociations UE-Croatie, cette dernière étant censée favoriser le retour des réfugiés qu’elle a génocidés dix ans auparavant avec le tristement célèbre général Ante Gotovina, aujourd’hui emprisonné à La Haye, mais toujours un héros dans certaines partie du pays, en témoignent les T-shirts, les posters ou encore drapeaux le glorifiant, sur les marchés... Après quelques heures de voiture et de bateau, arrivée sur notre dernière île : Rab. Paysage désertique quasi-lunaire.

 

 

 

Le temps de visiter les petites villes de l’île, les plages, mais aussi un ancien camp de concentration italien pendant la seconde guerre mondiale, histoire d’accorder l’ambiance avec le temps qui s’assombrit. Le tout avant le retour définitif sur la terre ferme (jusqu’à la prochaine fois évidemment...).

 

 

 

Route de bord de mer, puis tentative de percée dans les montagne, par les routes blanches de la carte Michelin, bonne idée voir même originale jusqu’à ce que le macadam se transforme en terre et cailloux, et la route de montagne en chemin forestier. Après quelques heures chaotiques et boueuses, apparition, finalement de maisons, vides certes, mais des maisons annonçant une vraie route. Une curiosité aussi, un vieux monument communiste datant de 1947 à la gloire du vaillant soldat combattant contre le mal nazi à la gloire bolchévique. Incursion dans un temps oublié, comme le monument d’ailleurs, perdu dans la montagne sans aucun visiteur et aucune ligne dans quelques guides que ce soit.

 

Finalement arrivée dans notre dernière ville étape, Ogulin, pas vraiment transcendante après ce que l’on a vu et dernière journée consacré à la visite d’une vieille station de ski vouée à un mort très prochaine par son manque de hauteur, un dernier lac et enfin cap sur Zagreb. Entre temps détour par Karlovac, ville habituellement visitée à travers la vitre de la voiture sur l’autoroute de la mer, et qui méritait ce jour là une halte pour conclure ce long voyage sur les routes de Balkans.

 

 

Je terminerai juste en vous disant que j’espère que ce (long) résumé de voyage vous aura donné envie de venir découvrir cette région du monde magnifique, que les quelques photos seront mes alliées dans mon entreprise de promo même si comme dirait Juliette « Chuuut... Ca doit rester notre secret... ». Raté...

 

Publié dans blogphoto-remi-croatie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
U
Tu peux en être fier de ton périple et de toutes ces belles photos! Merci à toi de faire partager tout cela et de nous offrir ces petits moments de dépaysement!
Répondre
T
C'est toujours aussi beau ton pays. Veinard.
Répondre